mercredi 6 décembre 2017

Comment réussir sa soutenance de mémoire?

La soutenance de mémoire n'est pas une chose aisée car il faut savoir allier contenu pratique et théorique. Lors de cet exercice qui vient souvent clôturer vos années de licence ou de master et qu'il est primordial de bien préparer, il s'agit le plus souvent de savoir parler du stage auquel vous avez participé et de le rattacher à la problématique centrale de votre mémoire. Voici quelques conseils.


Bien commencer sa soutenance

En introduction, comme dans n'importe quelle composition, une phrase d'accroche est importante. Elle a pour but d'intéresser vos examinateurs au sujet sur lequel vous avez travaillé.
Ensuite, votre introduction doit définir les termes principaux que vous avez abordés durant votre mémoire, ainsi que la trame, sans pour autant rester trop longtemps dessus : n'oubliez pas que la durée de votre soutenance est limitée.

Qu'est-il attendu d'une soutenance ?

Durant le déroulement de votre soutenance de mémoire, il s'agira, pour vous, d'arriver à reformuler de manière synthétique le propos que vous avez tenu dans votre mémoire professionnel sans omettre de bien définir votre problématique centrale.
De plus, une définition précise de la méthodologie et des objectifs que vous avez visés est nécessaire afin de permettre à votre examinateur de bien saisir votre propos, vos idées directrices, le but ainsi que la réponse précise à votre question centrale.
Lors de cette partie, vous pourrez citer quelques auteurs auxquels vous vous êtes référés dans la partie écrite de votre travail. Ces citations devront être utilisées à bon escient et de manière justifiée. 

Savoir conclure sa soutenance de mémoire

Enfin, vous pourrez, après votre soutenance orale d'une quinzaine à une vingtaine de minutes, conclure après avoir rappelé la réponse que vous aurez établie à la problématique centrale de votre mémoire. Votre conclusion devra être brève et explicative. Elle pourra contenir une ouverture posant un problème qui, éventuellement, s'envisagera comme la problématique d'un travail futur.
Vous devrez ensuite établir les éventuelles limites de votre travail afin de prendre un recul nécessaire sur votre composition.

Comment gérer son temps à l'oral ?

Sur 20 minutes de temps d'oral, consacrez 2 à 3 minutes pour l'introduction, ainsi que la conclusion/l'ouverture. Le reste du temps (15 minutes environ) doit être bien proportionné entre les différentes parties de votre mémoire, qui doivent être plus ou moins égales. 
Pensez également aux transitions entre chaque partie, qui doivent marquer votre trame orale et bien signifier au jury que vous avancez dans votre soutenance. Attention à ne pas trop s'épancher sur une parite, au risque de devoir en zapper une autre.

vendredi 17 mars 2017

PUNU : L'HISTOIRE DE ''MAVURULU'' un guerrier punu , le Mocab dans la révolte coloniale

La révolte de Mavurulu est sans doute l’un des plus beaux épisodes de la résistance des peuples autochtones à la pénétration coloniale. Entre 1907 et 1912, le combat en pays « Punu » va démontrer à suffisance que d’une part, l’art de la guerre était déjà bien avancé chez ce peuple et que d’autre part, la volonté des peuples à disposer d’eux-mêmes.
                                                   
Mavurulu de son vrai nom Nyonda Makita est né vers 1870. C’est un chef de clan et de terre respecté dans la région dite du « Mocab », massif forestier autour duquel une population nombreuse vit. Son autorité s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres carré (près de 10.000 km2) entre les « Pays » Punu et Tsogho. Il est par ailleurs un neveu de Mbombé (leader Tsogho) qui l’aurait initié au Bwiti et encouragé à résister à l’homme blanc.
Pour parler de cette révolte, nous avons repris un article du blog Dungandzi qui fait la promotion de l’histoire et de la culture du groupe PUNU
« Les opérations qui devaient aboutir à la reddition du chef influent Mavurulu préparées de longue date consistaient à amener les populations par la dissuasion et par les bons sentiments au calme, en cas d’échec par l’emploi de la méthode forte, afin d’arriver à la pacification complète et garantir les résultats obtenus, par une occupation effective du territoire jusqu’au retour de certains « rebelles ».
Les résistances dans la Ngounié Nyanga
Les premiers signes de mécontentement vinrent de la région de la Ngounié en 1904 :les Mitshogo s’étaient soulevés contres les tentatives d’occuper leurs territoires.
Les hostilités contre Mavurulu, leader punu, débuteront en mai 1907 et s’achèveront en 1912. Dans le sud du Gabon dans la région de Moabi au nord et au sud et la haute Ngounie à l’est et l’étendue  montagne à l’ouest. Leur chef Mavurulu dont le quartier général se trouvait à Kumeramba Murundi et à Mokabe a fait plusieurs attaques aux Europeens.
Le capitaine Conrad à la tête de 200 hommes arrivaient à Mokab en Juillet 1906 ayant successivement échoués trois fois ils e retiraient à Tchjbanga pensant qu’ils allaient coupés la route de moabi station depuis Tchibamga.
Ne pouvant pas venir à bout d’une armée disciplinée et déterminée, dirigée par son légendaire leader Mavurulu ma Nziengui surnommée Nyonda ma Kita. Les français lancerons une énième campagne en1909 renforcés par un bataillon de Sicre et par une troupe sénégalaise.
                                                   

Le 1er Juillet 1909 le chef de bataillon de Sycre à la tête d’une colonne de 310 et de 14 grades marchèrent sur Moabi, les populations révoltées rompues à la technique de guérilla évitèrent constamment le combat puis attaquait de sang froid sous les ordres du capitaines COLLONA LE LECA. LA deuxième compagnie avait pour but de briser cette révolte.
En novembre capitaine Le Meillour qui s’était distingué dans la guerre avec les Mitsogho voyagaient de Moabi à Doussala pensant atteindre Kumeremba et Murundi plus tard. Mais à la fin du mois son progrès a été stoppé 11 fois par les attaques successives punu.
Les principaux hommes ou encore chef sde guerre de Mavouroulou Na Nzolou Nyonde Makita, étaient Mueli Mukagny, Manduku-ma -Mukagny, Ntsiengui-Mfudu, Nza Mbadinga, Kas Maviri.
                                                

L’ardeur combative des populations secoua sérieusement le morale des adversaires.Mais l’objectif des Français étaient sérieusement de s’emparer de l’âme de la révolte le chef Mavurulou celui-ci déjoua leurs plans, les français s’emparèrent des compagnons de Mavurulu , des principaux chefs et leurs familles et menaçaient de les tuer si Mavurulu ne se rendaient pas.. Les français occupèrent militairement la région et une compagnie resta à Sindara jusqu’en 1910.
Makita, privé de ses principaux collaborateurs, Mavurulu pria de déposer les armes contre la libération de leurs prisonniers et la promesse qu’aucun de leurs chefs ni de leurs familles soient exécutes.En 1911 le chef Mavurulu qui s’était réfugié à Gnanga vers Lébamba , se rendit de lui même aux autorités pour mettre fin aux menaces françaises d’exécuter ses chefs et membre de leurs familles. Il est mort à Ndendé en 1911. en 1912 cette région appelée alors Offoué Ngounié fut remise à une autorité civile.
                                                      

Notes
Le 1er Juillet marque la commémoration de la bataille de Mavouroulou,
Le territoire Bajag a été morcellé par les autorités coloniales dans le but de séparer Mitsogho et Punu. Car les français redoutaient cette alliance. »
FIN
Source: Dugandzi.
http://bajag-mujabitsi.blogspot.com/2011/01/la-revolte-de-mavurulu-nyonda-makita.html
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jeudi 16 mars 2017

CAMEROUN : Entrepreneuriat jeune, savons, shampoings, crèmes pour corps et cheveux à base d'avocats

Avec un capital de départ de 10 000 F. Cfa, Marie-Pierre Kamdem possède, 17 ans plus tard, un laboratoire artisanale qui vaut 6 millions et fabrique des produits faits avec la pulpe, l’écorce, les feuilles, la sève de ce fruit.

Alors qu’elle est en classe de seconde, Marie-Pierre Kamdem est l’une des filles d’honneur du mariage de sa tante. Pour se faire belle, elles sont toutes envoyées dans un salon de coiffure où on leur met des « produits brillants » sur la tête. Deux semaines plus tard, ses cheveux s’arrachent. Marie-Pierre pleure et pense avoir un cancer. « Ce n’était heureusement pas le cas, se souvient-elle, soulagée. J’ai commencé à utiliser un produit qui a fait repousser un peu mes cheveux. Au bout d’un an, la pharmacienne m’a dit qu’elle ne pouvait plus commander pour une seule cliente».

Marie-Pierre Kamdem n’a plus qu’un seul but : faire des études de cosmétique pour soigner ses cheveux. Après son baccalauréat, elle s’envole pour le Nigéria, mais, ne trouve pas cette filière. Elle choisit biochimie. Sitôt ses études achevées, elle retourne au Cameroun. Elle a 10 000 F. Cfa en poche, achète des avocats et se met à produire des pâtes. Autour d’elle, on rit et se moque. « Ils disaient :’’tu es allée fréquenter à l’étranger. Tu as fini tes études et voit ce que tu fais. Tu n’iras pas loin avec’’». Elle s’entête, réfléchit et commence à extraire de l’huile d’avocats qu’elle propose dans des boîtes recyclées.

Entre 1 000 et 40 000 F. Cfa

Les clients aiment. 17 ans plus tard, Marie-Pierre Kamdem fabrique des savons, champoings, laits de toilettes, gommages, glycérine, crèmes pour cheveux… Tout est fait grâce à l’avocatier : feuilles, écorces, fruits, sève, noyaux. « Notre but est de fabriquer des produits pour les femmes d’Afrique. Des produits adaptés à leur peau, assure la jeune femme, la quarantaine entamée. Nos produits hydratent, nettoient, régénèrent, cheveux et peaux ». Marie-Pierre mise « exclusivement » sur l’avocat.

Sa touche magique ? L’escargot et sa recette de grand-mère. Elle pratique l’heliculture, l’élevage des escargots. « Lorsque nous observons l’escargot, nous voyons que, dès que sa coquille est cassée, il la régénère tout simplement. Nous récoltons donc le « gel » (glaire) d’escargot qui est embouteillé et nous ajoutons dans l’huile d’avocat, dans les crèmes corporelles, des savons et autres », confie-t-elle. Les prix de ces produits, testés dans un laboratoire en Allemagne grâce à la générosité d’une amie, varient entre 1 000 et 40 000 F. Cfa.
De 10 000 à 6 millions de Francs

« Nos crèmes sont sans pétrolax car, c’est le pétrolax qui permet de diluer les crèmes pour faire de grandes quantités et les vendre moins cher sur le marché. Nous avons choisi d’entretenir, de nourrir et de nettoyer correctement les peaux », lâche-t-elle, non sans fierté. De plus, Marie-Pierre a pris le temps d’observer sa grand-mère qui parcourait des kilomètres pour aller en brousse chercher des noix sauvages qu’elle employait pour en faire des baumes corporelles. Elle refait le même chemin et les mixe pour en extraire de l’huile. « Elle nettoie la peau et on a l’impression qu’on a passé la journée à faire un gommage, à entrer dans le hammam », jure la cosmétologue.

Avec un capital de début de 10 000 F, Marie-Pierre pèse aujourd’hui 6 millions et emploie cinq personnes dont son mari. Le plus gros de son travail est fait à la main, en dehors d’un Moulinex pour tomates et d’un pressoir qu’elle a conçue et fait fabriquer. « J’ai besoin de fonds pour acheter des machines, faire tester mes produits dans un laboratoire et me faire certifier. Je rêve d’une véritable industrie où je produirai des produits naturels», avoue-t-elle. En attendant, l’infatigable cosmétologue produit aussi des huiles de ricin, de coco, de carottes « 100% ». Mais, l'avocat reste son fruit de cœur à cause de « ses vertus inestimables».
 Théophile Minlo
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GABON : L'histoire du Peuple « TSOGHO » ou « MITSOGHO »

Les Tsogho  sont établis au coeur de la forêt équatoriale. Ils sont sans doute parmi les premiers à avoir rejoint les pygmées sur le territoire de l’actuel Gabon. Le peuple habite l’actuelle province de la Ngounié depuis plus de trois siècles. A ce jour, plusieurs villages ont résisté à l’exode rurale et au rétrécissement des terres par les compagnies forestières. Ils occupent presque toute la région à l’ouest et au nord de Mimongo dans le massif central (Massif du Chaillu).
                                                      

La population Tsogho est difficile à évaluer. Mais elle minoritaire par rapport à ses « grandes » voisines dont les Eshira, Punu et Kélé. Elle est certainement plus importante que celle des Pindji (Apindji), Evya et Puvi.

Le nom « Tsogho » se décline ainsi qu’il suit: Ashogo, Getsogho, Getsogo, Ghetsogho, Isogho, Isogo, Itsyogho, Mitchogo, Mitshogho, Mitshogo, Mitsoghos, Mitsogo, Mitsogos, Nitsogho, Nitsogo, Shogo, Sogo, Tshogho, Tsogho, Tsogo, Tsogos

Extrait de traidtion: « Quand la terre et le ciel s’étaient rencontrés, Nyambi (Dieu) dit: « Je vous donne la race: Milshogo. » Il y avait un enfant blanc et un noir. Le père dit: « Attendez-moi là, n’allez pas en brousse! » Au bout de deux jours l’enfant noir dit : « Tshogo ho » (Je suis fatigué), d’où le nom. L’enfant blanc avait quant à lui obéi; pour le récompenser, Dieu lui donna le papier. Puis il dit: « Tshogo YU » manger le boa; il pourra ensuite me voir. »

Les ancêtres étaient dans une grande plaine sans arbres à l’est, appelée Notové, dans un pays trop chaud, plus loin que Franceville. La rivière Divindé Mipopa marquait l’endroit où le ciel et la terre se sont rencontrés.

Extrait de tradition: Le petit oiseau tshongosongo vola en avant sans se poser. Il revint dire : « Il y a un beau pays. » Le tshioka (animal aquatique) fit un trou jusque-là. Les hommes l’ont suivi et sont arrivés ici. Mais les Babongo (pygmées) étaient déjà arrivés.
                                                     
Les chefs babongo s’appelaient Moutshoï Mo Loubi (mère) et Pendzé (père). L’oncle, Magnéwanga, était Tshogo. Ils arrivèrent au village Boundji et se séparèrent là en trois fractions: Diboa (à l’ouest), Mopindi (Mimongo), Issouma (sud-ouest).
Société et esclavage

Famille matrilinéaire; chef: l’oncle maternel (katshi). La dot est remise au père qui en donne la moitié au katshi. Chaque clan (ebota) a son chef. Les Diboa forment trois clans, les Issouma un. Les Mapindi se divisaient en deux clans: Mapanga et Mitoungou, moitié Tshogo, moitié Sangou. Territoire réparti par clans. Exogamie de clan. Mariage avec tous les peuples.

L’esclavage avait diverses causes. Les voleurs ou les gens qui se conduisaient mal pouvaient être vendus s’ils ne se rachetaient pas. Le meurtre obligeait la communauté du meurtrier à remplacer la victime : un homme pour un homme, une femme pour une femme; ceux-ci pouvaient être adoptés ou vendus. En cas de famine on pouvait vendre ses enfants. Pour obtenir d’un clan l’autorisation de s’installer sur son territoire, on lui donnait quelqu’un de sa famille. Les esclaves étaient fréquemment vendus aux Eshira ou aux Bapounou pour avoir du sel et des marchandises. Les Mitshogo achetaient aussi des esclaves Mas- sangou pour les revendre.

Les Tsogho ont maîtrisé l’art du travail du fer très rapidement. Ce sont de bons Forgerons. Ils fabriquent aussi, jusqu’au milieu du XXème siècle les marmites en terre cuite et Assiettes en bois.

Le Dongé (Mouiri) impose de ne pas mentir, ne pas tuer, ne pas voler. L’initié est marqué au bras. Le Nyembé existe pour les femmes.
Le Bwiti ou Bwété, avec l’usage de l’iboga, aurait été révélé aux Pindji auxquels les Tsogho sont liés culturellement et avec qui ils partagent le même espace depuis plusieurs siècles. Mais les Mitshogo semblent avoir sublimé ce culte secret. Les chants et de nombreuses formules consacrées du Bwiti sont faites en Tsogho quelque soit le lieu de la pratique (hors du pays Tsogho). Ce sont les Tsogho qui ont par ailleurs transmis le Bwiti aux autres peuples, leur apportant ainsi « la connaissance ». Par le fait des alliances et des patrimoines, le Bwiti tsogo a pénétré les Gisira, les Evya, les Kélé et plus loin les Fang avec qui les Togo ont cohabité à Sindara dès la fin du XIXème siècle.

En 1900, le premier prêtre gabonais, l’abbé Walker, est affecté à Sindara. Il mène alors une expédition en « Pays Tsogho ». Cette aventure qui débute le 26 août pour se terminer le 14 septembre 1907 est racontée en dix épisodes dans le journal des Missionnaires du St Esprit « Le Messager » en 1910. Le livre « Au Pays des Ishogo, simple récit de voyage » en est le fruit.

La Mission Notre Dame des Trois Epis de Sindara a été fondée en 1899 au milieu du peuple Tsogho. Le but est l’évangélisation de cette population Tsogho et d’autres habitant entre Lambaréné au Nord, Yombi à l’Ouest, Mouila au sud et Ikobé à l’Est. L’abbé Hilaire Ngouba est l’une des seules vocations de cette mission qui n’a pas réussi à faire renoncer aux populations de cette région au Bwiti, essentiellement.
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mercredi 15 mars 2017

GABON : Africa N°1 ; la radio qui a donné à l’Afrique son Indépendance

1981. L’année n’est pas riche en événements jusqu’à ce qu’au cœur de l’Afrique Centrale un « Tam-tam » à l’accent bantu se fasse entendre. Africa N’1 est né. C’est au Gabon. Un petit émirat qui fait l’objet de tant de convoitises. La célèbre radio panafricaine est, sans aucun doute, celle qui va donner à l’Afrique son indépendance. Enfin, les africains vont se parler à eux-mêmes, dans leur langage et évoquer des questions qui fondent leur existence. 


Le Gabon a innové au cours des années 1970. EN quelques années, le petit pays d’un peu moins d’un million d’habitants dirigé par un président qui a opté pour le Parti Unique, est devenu une référence. Cette décennie est marquée par le lancement d’une compagnie nationale d’aviation civile, Air Gabon, qui devient l’une des toutes premières de l’Afrique Noire. Puis il y a Mbolo, le plus grand hypermarché au sud du Sahara. L’OPT avec son célèbre CENACOM devient l’un des piliers des télécoms en Afrique. En 1977, l’OUA tient ses assises à Libreville donnant lieu à une transformation de la capitale. Puis il y a le grand port d’Owendo et les jeux de l’UDEAC. Le Gabon devient « Digne d’envie ». Le gouvernement du parti unique continue les paris. Ceux qui semblent fou, comme le Transgabonais, et ceux qui semblent capitaux comme le premier hôpital spécialisé pour les enfants, la Pédiatrie. Mais il manque au Gabon et à l’Afrique une voix. L’engagement qu’Omar Bongo fait prend devant un constat aussi amer est certainement le plus important de sa vie de chef d’Etat. Il va faire une grande Radio. Ce sera Africa N’1.
Le Gabon ne cache pas sa bonne santé financière. Malgré les habitudes de détournements flagrants qui s’installent, le régime du parti unique entreprend et montre bien à l’Afrique que le pays tire profit de son pétrole mais aussi de l’uranium et du manganèse dont il est un des principaux producteurs sur le continent et à travers le monde. Il veut donc oser. Et il veut même relever les défis qui semblent impossibles techniquement ou financièrement pour les Africains.
Le choix de faire Africa N°1 est stratégique. L’Afrique doit subir un traitement de l’actualité du point de vue occidental. Il faut que cela change. C’est sur cette réflexion qu’Omar Bongo va charger dès 1975 son ministre de l’information de penser à la création d’une radio capable de relever les défis de l’heure. Le ministre s’appelle Zacharie Myboto. Il a 37 ans. L’homme est un instituteur investit dans la politique depuis le temps de la dictature de Léon Mba. Il est connu pour sa rigueur d’instituteur qu’il traîne dans toutes les administrations qu’il traverse. C’est lui qui mobilise pendant près de six ans les experts et les techniciens pour concevoir la future radio. Ils ont ensemble un défi à relever : doter le Gabon d’un centre international émetteur ondes courtes, d’une puissance suffisante pour couvrir à peu près n’importe quelle région de la planète.

Le projet est lancé et le site de Moyabi, un village situé dans les hauteurs de la région de Franceville-Moanda, est choisi. Ce site, selon les autorités et les techniciens rempli certains critères donc l’altitude et la composition du sol. Pendant trois ans, le site est aménagé. C’est Thomson qui équipe techniquement Moyabi. Le coût est important : 13 milliards de CFA. Une fortune qu’Omar Bongo, décidemment panafricaniste et surtout en quête d’une forme de notoriété sur le continent, ne craint pas de sortir. Thomson livre « quatre émetteurs de 500 KW reliés à un champ d’antennes en étoile de 24 pylônes » qui sont installés sur 60 hectares et alimentés par un nouveau barrage à Poubara. Ces antennes permettent d’émettre en direction de l’Europe, l’Afrique Australe, l’Afrique de l’Ouest, l’Océan indien, le Moyen-Orient et l’Amérique du Sud.
Quand les premiers essais sont effectués en 1978, les africains établis dans tous les coins du monde reçoivent la voix qui part de leur continent. Désormais, le rêve d’être informés sur l’Afrique par les Africains sur une radio africaine devient réalité. Après la BBC et la Voix de l’Amérique, Africa N°1 peut se positionner dans le monde comme la 3ème radio la plus internationale.
L’exploit technique marque les esprits. Mais Moyabi n’est qu’un centre émetteur. Il faut bien la radio elle-même. Il faut donner une image, un nom et une notoriété à cette radio. C’est dans le cadre de ka coopération entre la France et le Gabon que la future radio qui va exploiter le centre de Moyabi est créée. D’une part, il y a Omar Bongo et son ministre de l’information, Zacharie Myboto et de l’autre Giscard d’Estaing et Robert Galley, le ministre français de la coopération. Les échanges et les études effectués permettent de concevoir une radio généraliste, en langue française, d’abord destinée à l’Afrique francophone. La France aussi investit son argent. Elle détient 40% du capital d’Africa N°1. Non pas du centre émetteur qui est entièrement gabonais mais de la radio qui va voir le jour.
Le siège de Libreville est alors construit. A partir de 1979, les choses s’accélèrent. Des Gabonais sont formés au Gabon et en France pour prendre eux-mêmes les directions technique et artistique de la radio. Les recrutements se font. Il faut de nouvelles voix. Il faut aussi des voix connues. Les programmes sont conçus. Et le 7 février, au petit matin, Africa N°1 lance enfin ses émissions.
« Bonjour le Soleil ! Vous écoutez Africa N°1, en direct de Libreville au Gabon ; dans trente minutes les premières informations de la journée ». Cette voix est celle de Denise Boukandou. Ce sont les premiers mots sur la radio panafricaine. La légende est née. Et au moment où le fonctionnaire gabonais qui s’apprête à sortir de chez lui pour rejoindre son administration l’entend, l’étudiant burkinabé de Ouagadougou la perçoit. Et comme lui, l’éleveur togolais de Lomé, le musicien congolais de Kinshasa, le soldat tchadien de Ndjaména, le commerçant camerounais de Yaoundé. Tous les Africains savent désormais que grâce au Gabon, ils peuvent se parler.
LE succès est immédiat. Et RFI en profite puisque Africa N°1 la relaie quatre heures par jour sur le continent en 1981. EN 1984, ce sera onze heures. La célèbre et puissante radio japonaise NHK aussi loue six heures par jour les antennes de Moyabi.

Sur le continent, Africa N°1 connait un succès fulgurant. Des sondages réalisés montrent que les Africains n’écoutent désormais que la radio gabonaise. Mieux, cette radio a plus de retentissement en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique Centrale. Rapidement, des correspondants sont trouvés à Dakar, Abidjan, Lomé, Niamey, Ouagadougou, Kinshasa, Brazzaville, Yaoundé, Ndjaména et ailleurs.
Les rendez-vous importants rapprochent les Africains. La coupe du Monde 1982 en Italie est vécue avec passion. Puis il y a 1986 et 1990. C’est sur les ondes d’Africa N°1 que les Africains suivent les commentaires des journalistes africains. Sur ces mêmes ondes, les chanteurs africains se font entendre et aimer. Akendengué, Ismaël Lô, Franco, Aïcha Koné, Manu Dibango, Mpongo Love et tous les autres.
C’est surtout sur Africa N°1 que les africains vont vivre les heures les plus sombres et les plus glorieuses de l’histoire de l’Afrique : l’assassinat de Thomas Sankara, la chute de Moussa Traoré, la mort d’Houphouët Boigny, le départ de Senghor, la libération de Mandéla, l’indépendance de la Namibie, etc.
Africa N°1 c’est aussi des hommes et des femmes : Dénise Boukandou, Omer Léonce Rembendambiat, Fanny Ella Assa, Vicky Fournier, Ronny Mba Minko, Patrick Nguéma Ndong, Eugénie Diecky, Robert Brazza, Alain Saint-Pierre et bien d’autres encore. A eux, on a souvent associé les émissions telles que « le Journal des Auditeurs », « Les aventures mystérieuses », « Kilimandjaro », etc.
Mais comment oublier que sur cette radio, des familles entières se sont cherchées, retrouvées et reconstituées à partir de courriers? Comment oublier des amis ont repris contact et que des couples se sont réformés grâce à de simples courriers lus avec passion sur Africa N°1? « Aliou vit à Dakar. Il recherche son père, un enseignant béninois qui a exercé dans la capitale sénégalaise entre 1970 et 1972 et qui se trouverait désormais à Ndjaména » ou encore « Michel recherche son ancien condisciple Eloi. Ils ont été au collège public de Bitam en 1982. Il se trouverait actuellement à Brazzaville. Prière de le contacter à la BP suivante… ». Que ce fut chaleureux. Africa N°1, la tam-tam de l’Afrique.

« Africa N°1, Boîte Postale 1, Libreville Gabon ». Cette adresse appartient à l’histoire du Gabon. Pourtant, ce patrimoine qui a rendu si fier les Gabonais à travers le monde est en péril. Vendu aux libyens sous Khaddafi, le petit joyau est aujourd’hui dans une situation financière difficile. Le Centre de Moyabi tombe en ruine, faute d’entretien. Les journalistes sont difficilement payés. Le matériel utilisé au quotidien est défectueux. La radio panafricaine qui avait donné à l’Afrique une voix s’éteint un peu plus chaque jour. C’est par la volonté politique qu’elle a vu le jour. C’est aussi par la volonté politique qu’elle peut retrouver sa place parmi les grandes radios internationales.
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mardi 14 mars 2017

GABON : L'HISTOIRE DES FANG-ZAMANES OU ZAMANE ( Fang Ekang ou Betsi )

Les Fang (Ekang ou Betsi) dits « Zamane » sont ceux qui occupent les régions du Moyen-Ogooué et le sud de l’Ogooué-Ivindo, et principalement l’axe Koumameyong-Booué. Mais aussi l’axe Koumameyong-Makokou. L’Ivindo sert de limite entre eux et les Kota et autres Kouélé, Boungom, etc.
La tradition orale (dans cette région du centre et de l’Est du Gabon) indique que Zamane était l’aîné des fils du fondateur du peuple Fang. Zamane viendrait de Nzam qui veut dire : quelque chose de très nourrissant (pour ceux de Makokou), ceux qui aiment la nourriture bien cuite (pour ceux de Boué).
Les Fangs et donc les Zamane sont venus d’Adzombogha (Ondzam-bowa), lieu mythique devenu période historique au cours de laquelle un arbre, au sommet d’un plateau, barrant a dû être percé pour passer. Ensuite la rivière Yom (Nyong) a été franchie sur le dos d’un serpent. C’est aux sources du Kom que les Fangs se séparent. Les Zamane marchent suivent l’Okano puis la Mvoung évitant l’embouchure de l’Ivindo où vivent déjà les Chiwa, puis ils s’établissent sur la rive nord de l’Ogoué, traversent l’Okano et l’Abanga, poussèrent avant d’atteindre le lac Azingo.
Du côté de Ndjolé, les Akélé et les Bakota sont repoussés par les Zamane. Les Akélé se réfugient sur la rive sud avant de céder finalement leur territoire qui s’étend jusqu’à Samkita.
Il y a 200 ans environs, les Zamane vivant aujourd’hui à Makokou, par exemple, vivaient encore sur l’Ayina (haut Ivindo). C’est vers 1860 que les Zamane sont arrivés sur l’Ogoué.
Les différents clans Zamane se sont installés au gré des guerres. Des guerres éclataient avec les peuples voisins et entre Fang eux-mêmes, pour conquérir un territoire, prendre des femmes, piller des marchandises.
A l’origine les clans vivaient séparés en villages distincts, puis il y eut des mélanges. Chaque village comptait autant de corps de garde que de grandes familles, il était entouré de barrières de bambous.
L’armement Zamane, comme l’armement Fang (Ekang) était très avancé. Il évoluait selon que les forgerons découvraient de nouvelles techniques de fabrication et de nouveaux matériaux. Il y avait, entre autres: sagaies, arbalètes, coutelas (onzil), arc avec flèches empoisonnées.
On ne mangeait les prisonniers que dans les grandes occasions, pour punir des adversaires trop méchants et surtout pour effrayer les ennemis. Les femmes étaient épargnées; il arrivait qu’elles séparassent les combattants, amenant ainsi un armistice. La paix s’achetait par les compensations habituelles, la rançon des prisonniers en surnombre était payée en femmes. Les pourparlers pour la paix avaient lieu dans un village si la querelle avait eu lieu entre Fang. S’il s’était agi d’une guerre avec les voisins (Shaké, Bangom, Okandé, Bichiwa, Bakouélé), deux chefs se rencontraient en pleine brousse, enterraient des talismans et prêtaient serment au-dessus.
Les Zamane se sont accoutumés aux terres sur lesquelles ils se sont installés. Ils ont donc commencé à cultiver l’igname sauvage, puis le maïs. Le contact avec les pygmées dans la forêt ont amené les Zamane à cultiver aussi lemanioc et la banane
Les forgerons occupaient une place essentielle dans l’économie sociale. Ils travaillaient aussi bien l’or, que le cuivre et le fer.
Les Zamane ont beaucoup appris des Bichiwa et des Bakota qui étaient installés avant eux. Notamment sur le plan vestimentaire. Les pagnes de raphia sont une technologie des Kota et Chiwa; La fabrication des pirogues leur a été enseignée par les Bakouélé et des Okandé. Les maisons étaient en écorce, sur deux rangées avec une allée centrale contenant les corps de garde.
« L’ivoire était la richesse des Fang. » La dot se donnait en pointes d’ivoire et en objets de fer. II y avait des bracelets d’ivoire. Le sel était extrait des plantes. Puis vint le sel du commerce, échangé, ainsi que les pagnes, contre l’ivoire et le caoutchouc.
Les Zamane comme tous les Fang (Ekang/Betsi) sont patrilinéaires. Ils disent leur généalogie pour s’identifier au sein de leurs communautés. Le clan (ayong) est exogame, avec hospitalité et secours obligatoire, et avec des interdits particuliers (certains oiseaux, panthères, chimpanzés, gorilles). Dans chaque village chaque clan avait son chef qui jugeait les palabres. Les clans étaient amis ou ennemis, les alliances se nouaient par échanges matrimoniaux; des guerres avaient souvent pour conclusion de telles alliances. Dans le cas de contestation entre clans, des arbitres étaient choisis dans des clans neutres parmi les gens réputés pour leur puissance et leur sagesse. En cas de guerre intéressant tout un village, ces clans choisissaient un chef temporaire pour les opérations.
On retrouve les mêmes clans chez tous les Fang et aussi parfois chez les peuples voisins. Ils se reconnaissent, bien que les noms diffèrent. Par exemple si tu une personne est du clan Eshizou (Zamane), elle doit savoir qu’elle est aussi les Yongol (Betsi), Nkodzè (Ntoumou), Yevo (Cameroun), Ebitam (Chiwa), Ebiveng (sur les lacs), Evon (un peu partout). Ces parentés claniques facilitent beaucoup les déplacements des Fang.
Les sanctions sociales étaient sévères. Le complice d’adultère pouvait être égorgé, de même la femme si elle récidivait; on se contentait parfois de lui couper la vulve ou les oreilles. Le voleur pouvait être racheté par sa famille sinon on l’égorgeait. L’assassinat déclenchait la bagarre entre clans, suivie de compensations et d’un banquet de réconciliation. L’adultère pouvait aussi se résoudre par la remise aux offensés de l’amant ou de membres de sa famille. S’ils se conduisaient bien ils étaient incorporés à la famille du maître; s’ils se sauvaient, c’était la guerre.
Les Fang ne vendaient pas d’esclaves. Certains clans possédaient autrefois des Pygmées (Békü) qui ont disparu.
On se mariait entre clans Fang, et, plus récemment, avec les autres peuples, sauf ceux ayant un système matrilinéaire à cause de l’attribution des enfants.
Le chef de clan était choisi parmi les hommes influents, hospitaliers, riches (ayant beaucoup de femmes, de mou- tons, d’enfants), connaissant la coutume, sachant régler les palabres et connus comme courageux.
Les territoires des villages étaient délimités par des arbres fruitiers; les droits de pêche étaient aussi précisés. Dans chaque territoire avait lieu une répartition par famille. Si un village se déplaçait (généralement pour cause de maladie), le territoire restait sa propriété. Nul ne pouvait s’y installer sans l’autorisation des anciens habitants, sinon c’était la guerre. C’est « Elik »

Le nom complet du Dieu créateur est Nzama Mamébeng Sikoum Mba Ngué (tradition Boué). Mais le culte essentiel était celui des Biéri, c’est-à-dire des ossements d’ancêtres. Chaque famille conservait ainsi quelques os des hommes importants, surtout le crâne. Ces os étaient mis dans des corbeilles et placés dans un coin sombre de la maison ou dans une petite case spéciale. On les priait en les oignant de poudre rouge ou jaune et d’huile, et l’on exécutait des danses avec des masques spéciaux. Parfois des statuettes sculptées étaient placées auprès des Biéri. Pour le départ à la guerre, on priait un ancien guerrier célèbre, pour faire du commerce, un ancien homme riche. Tout cela a été détruit. « Depuis, disent le gens de Boué, l’autorité a disparu et les femmes n’ont plus d’enfants. ».

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Rédigé selon des témoignages enregistrés en 1961 par Hubert Deschamps :
A Ndjolé : Mengome Armand, pasteur, 60 ans. – Ossema Paul, ancien moniteur, 66 ans. – Ango Jacques, évangéliste, 60 ans. – Dioba Edouard, ancien interprète, 75 ans. – Eko Marcel, écrivain principal en retraite.
A Boué : Ndétom Adrien, commis d’administration, 55 ans, village Akigilam. – Mamven David, 58 ans, chef de cànton, ex-adjudant, village Bisoubilam. – Ndong Paul, 61 ans, chef du village Nzafien. – Evoung Zacharie, chef du village Koumanejong, 61 ans. – Ondo Hippolyte, village Akigihm, 52 ans. – Ndong Békalé Daniel, ex-garde, vil- lage Misoubilam, 56 ans. – Nangoué André, chef de terre, village Koumanajong, 51 ans.
A Makokou : Nzé Thomas, député. – Engon Adjué, 71 ans, village Mayiga. – Zomo Oyone, 76 ans, village Andok. – Maignier Fabien, chef de canton, 52 ans. – Ndong Engoé, 71 ans, village Ebieng. – Bengham Mba, 75 ans, village Amiaré.

lundi 30 janvier 2017

''Ce qu'un père peut faire de plus important pour ses enfants , c'est d'aimer leur mère''

Actuellement le taux de divorce augmente considérablement , les facteurs sont multiples , adultères ,jalousie ,mensonge, cupidité , pauvreté etc . souvent les victimes de ces divorces sont les enfants , même avec un nouveau père ou une nouvelle maman dans la nouvelle famille reconstituée ,on trouve un manque de responsabilité des parents mais aujourd'hui je me permettrais de cibler les pères de famille irresponsable soit en couple , marié , ou encore en concubinage.

Pour une meilleure éducation nos enfants ont besoin d'un équilibre familial dans la vie et dans la société alors le père de famille est en partie responsable de la réussite de son enfant , alors nous avons  donner 5 étapes importants pour une meilleure réussite de nos enfants et de leur bonheur même si nous trouvons certain facteur exceptionnel  tel que le décès , guerre civil , sorcellerie , rejet familial , spoliation qui accentuent le malheur des enfants et le manque de repère social malgré quelque cas dans certaines familles qui ont pu avoir une meilleure éducation sans un père ou une mère et un bonheur inconditionnel.






 
1. Consacrez du temps à votre famille

En tant que père, comment montrez-vous à vos enfants qu’ils ont de la valeur à vos yeux ? Vous faites sans doute beaucoup d’efforts pour eux, par exemple pour les nourrir et leur fournir un toit. Vous ne feriez pas autant s’ils ne comptaient pas pour vous ! Cela dit, si vous ne passez pas suffisamment de temps avec eux, ils pourraient penser que votre travail, vos amis ou vos loisirs sont plus importants qu’eux.
Alors, à partir de quand devriez-vous passer du temps avec vos enfants ? Une mère crée une relation avec son petit alors qu’il est encore dans son ventre. Il semble qu’un fœtus commence à entendre 16 semaines après la conception. Dès ce stade, vous pouvez vous aussi tisser des liens avec le bébé. Écoutez son cœur battre, sentez ses petits coups de pieds, parlez-lui, chantez-lui des chansons...

2. Apprenez à bien communiquer



Écoutez votre enfant calmement, sans lui faire la morale.
Afin de communiquer efficacement avec votre enfant, vous devez l’écouter attentivement. Il vous faut aussi apprendre à maîtriser vos émotions.
Si votre enfant sait que vous allez tout de suite vous emporter et lui faire la morale, il n’aura pas vraiment envie de se confier à vous. Par contre, en l’écoutant calmement, vous lui montrez que vous vous intéressez sincèrement à lui. Il sera alors plus enclin à exprimer ce qu’il pense et ce qu’il ressent.

3. Disciplinez avec amour et félicitez

Même quand vous êtes déçu ou en colère, les remarques que vous faites à votre enfant devraient montrer que vous vous souciez sincèrement de son bien-être à long terme. Discipliner signifie former, conseiller, réprimander et punir quand c’est nécessaire.
Notez qu’un enfant accepte plus facilement la discipline si son père a l’habitude de le féliciter. De plus, les félicitations l’aident à acquérir une belle personnalité. Il s’épanouit lorsqu’il a le sentiment d’avoir sa place dans la famille et d’être apprécié. Un proverbe ancien déclare : « Comme des pommes d’or dans des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite en son temps »

4. Aimez et respectez votre femme


La façon dont un mari se comporte avec sa femme * aura forcément des conséquences sur leurs enfants. Des spécialistes du développement de l’enfant expliquent : « L’une des meilleures choses qu’un père puisse faire pour ses enfants consiste à respecter leur mère. [...] Des parents qui se respectent mutuellement et qui le montrent à leurs enfants leur offrent un environnement sécurisant » (Le rôle du père dans le développement de l’enfant

5. Développez l’amour de Dieu chez vous et chez vos enfants

Un père qui aime Dieu du fond du cœur léguera à son enfant un héritage des plus précieux : la possibilité de nouer une relation d’amitié avec Dieu et la prière

Bien évidemment, être un bon père implique davantage que de suivre ces cinq conseils. Et même si vous faites le maximum, rappelez-vous qu’il n’y a pas de père parfait sur terre. Mais dans la mesure où l’amour et l’équilibre vous guident dans l’application de ces principes, vous pouvez être un bon père
 *.

Il trouve toujours du temps pour ses enfants


Sylvan, originaire de la Barbade, est chauffeur de bus à New York. Il vit avec sa femme et ses trois adolescents. Son emploi du temps est très compliqué : Il commence à travailler en fin d’après-midi et finit vers trois ou quatre heures du matin. Il a ses jeudis et vendredis de libres, mais travaille les samedis et dimanches soirs. Pourtant, il trouve toujours du temps pour ses enfants.
Il explique : « Ce n’est pas facile, mais j’essaie. Chacun de mes fils a besoin de passer du temps seul à seul avec moi. Je réserve un créneau à l’aîné le jeudi, une fois qu’il est rentré de l’école. Une partie du vendredi est pour mon deuxième. Et le dimanche matin est consacré au petit dernier. »


C’est quoi un super papa ?

« Il joue avec moi et me lit des histoires avant de dormir » (Sierra, 5 ans).
« Des fois, alors qu’on s’amuse comme des fous, il va dire : “Bon, il faut ranger maintenant.” Et d’autres fois, alors qu’on est en train de travailler, il va dire : “Allez, on s’arrête maintenant ; on va jouer un peu” » (Michael, 10 ans).
« Mon père n’a jamais laissé son travail ou ses loisirs l’empêcher d’aider maman à la maison. Encore aujourd’hui, après toutes ces années, il cuisine au moins autant qu’elle, il fait la vaisselle, il l’aide à faire le ménage... Et il la traite toujours avec amour et tendresse » (Andrew, 32 ans).
 

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mardi 3 janvier 2017

Santé : Risques d'AVC , 5 reflexes à éviter quotidiennement

AVC ( accident vasculaire cérébral ) tue ,  chaque 5 secondes de personnes dans le monde selon Organisation mondiale de la santé alors les campagnes de sensibilisation et prévention de l'AVC deviennent très importante afin de diminuer le taux de décès

 l'AVC , peut frapper tout le monde , sans exception d'âge , de couleur , de pays ...  selon des statistiques , les personnes âgés , obèses ont énormément des risques d'attraper un AVC mais aussi d'autres personnes , peut import votre santé ou pas ; ils y a des risquent d'être frappés par un AVC même dans votre chambre en plein acte sexuel avec votre épouse.  Nous allons vous donner les 6 réflexe à éviter quotidiennement .

Des petits gestes simples permettent d"éviter que la tension artérielle, et donc le risque d'AVC, n'augmente

1- arrêter de fumer ; le tabac est mauvais pour les artères , mêmes les jeunes fumeurs , dès la trentaine peuvent être frappés par un AVC



2- limiter l'alcool : consommé régulièrement l'alcool contribue à l'élévation de la tension artérielle.


3- Attention au sel : ce n'est pas une idée reçue , le sel est bel et bien mauvaise pour les artères lorsqu'elle est consommé en trop grande quantité , Évitez de laisser la salière sur la table et de trop saler votre plat.

4- surveiller son poids éviter de trop manger gras ; en cas de surpoids le risquent d'hypertension augmente. c'est aussi un bon réflexe de prévenir le cholestérol et le diabète de type 2 , également facteurs de risquent d'AVC

5- éviter salon de beauté avec cou siège coiffeuse femmes ; faire énormément attention au cou trop bas risque de lésion , risque d'une hypertension artérielle faites attention !

Pour finir , faites énormément de sport au moins 30 min par jours , afin de surveiller votre tension , et éviter tout risque d'une attaque , seule le sport , la bonne alimentation , la bonne hygiène , la prière quotidienne vous évitera un AVC...

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